Clémence, chef de projet : « Je me suis donné un gros défi »

Je n’avais jamais entendu parler de Globalis. Quand j’ai commencé à chercher un nouveau poste début 2023, une des offres est sortie dans mes critères de recherche sur Linkedin. L’orientation de Globalis pour l’éco-conception et la RSE m’ont plu. L’écologie est présente dans mon quotidien, je m’y intéresse dans ma vie perso, dans mon usage du numérique et je suis sensible à ce que le digital soit accessible et inclusif pour que personne ne soit mis de côté. Nos premiers contacts ont confirmé qu’il y avait une vraie démarche, dont les collaborateurs peuvent discuter. Cela révèle un état d’esprit qui me convient.

Mon arrivée a marqué un virage dans mon parcours. J’étais en poste dans une agence marketing dédiée aux promoteurs immobiliers (mon premier CDI), je travaillais déjà sur la refonte de sites web, en binôme avec les équipes techniques, des développeurs, etc. Le côté technique de Globalis m’intéressait, moi qui était diplômée d’une école de commerce. L’idée d’aller plus loin dans la résolution des problèmes me tentait, je voulais me spécialiser en technique web. 

Je reconnais qu’en passant de la gestion de projet dans une agence à la gestion de projet chez Globalis, je me suis donné un gros défi ! Le défi était surtout culturel et technique car Globalis est une entreprise très tech avec une grosse équipe de dev et une très petite équipe de chefs de projets. Forcément j’ai dû m'adapter, me familiariser avec les termes et les échanges techniques. 

Le fait de ne pas être cantonnée à un domaine ou à un client, de pouvoir découvrir les métiers et de réfléchir aux meilleures réponses à chaque problématique m’a attirée

Grâce à ma bonne connaissance du back office WordPress, c’était possible. Et j’ai été accompagnée de près. J’ai bénéficié de deux mois de passation avec la chef de projet dont j’ai repris le poste : on a approfondi plusieurs sujets, elle m’a montré les points techniques, la nav pour que j’acquière le plus d’autonomie possible.

Dans le cadre de ma période de formation, systématique à l’entrée chez Globalis, nous avons fait des points ponctuels très réguliers avec les référents de l’équipe et je suis beaucoup allée moi-même dans les app me balader, j’ai suivi des moocs et obtenus des certifications sur la sécurité, sur le Numérique Responsable, sur le RGPD, …

J’ai peu à peu compris ce qui différencie les technologies, comment cibler le bon développeur en amont d’un projet et j’ai intégré les termes techniques, l’utilisation de plusieurs outils comme Redmine, je progresse sur la méthode agile…

Quelques semaines après mon arrivée, je prenais en charge progressivement certains sujets sur les sites en cours. L’un des leads dev m’a rapidement associée à des réunions client. On débriefait ensemble et il me guidait sur les étapes suivantes. J’aurais voulu être plus vite sur la prod. Les premiers temps, ça m’a permis de me tester et la période plus calme de l’été s’y prêtait bien ! 

Il y a toujours eu quelqu’un pour s’assurer, même en visio, que tout allait bien pour moi. Sur le plateau, les managers ou un autre chef de projet ont fait en sorte d’être présents. Je pouvais leur poser des questions. Les dev ne viennent pas spontanément vers les nouveaux arrivants, mais ils ont été ouverts, accueillants, essayant d’aller assez loin dans leurs réponses…. 

En six mois, j’ai travaillé avec tous les dev du plateau et je suis intervenue pour au moins sept clients. On développe exclusivement des applis mobiles ou web mais les demandes sont très différentes selon les secteurs. Le fait de ne pas être cantonnée à un domaine ou à un client, de pouvoir découvrir les métiers et de réfléchir aux meilleures réponses à chaque problématique m’a attirée. Entre Airvance qui est un très gros projet de refonte technique, SNCF, Eurodep, l’UNCA, Suzuki, Oquali ou L’Eglise Protestante Unie de France, je touche à beaucoup de sujets métier, techniques, graphiques, etc. 

Quand tout se passe bien, le management semble assez facile. Quand ça se passe moins bien, il faut des techniques.

La relation client n’est pas un souci pour moi. En revanche, je partais de zéro sur le management ! J’avais des doutes sur ma capacité à manager. Le deal était que je monte en compétences petit à petit. Rapidement, je me suis livrée à des exercices, comme aller parler avec tous les Glob’codeurs. J’avais peur de les déranger mais c’était une façon de découvrir ce qu’ils font et de me positionner. C’est un vrai métier, pas juste une affaire de promotion ! Je suis formée par la DRH et l’un des responsables de Globalis me guide sur chaque situation. Quand tout se passe bien, le management semble assez facile. Quand ça se passe moins bien, il faut des techniques.

Aujourd’hui, je me sens à l’aise dans mon poste. Une fois la période d’intégration passée, je pourrai être davantage en télétravail. Je suis pour l’instant sur site 4 jours sur 5 et on a une bonne relation de collaboration dans l’équipe. Je peux échanger facilement avec les directeurs, par exemple le midi de façon informelle, donner mon point de vue, recueillir leurs inputs et je me sens positionnée sur le fait d’aider les dev à savoir quoi prioriser. Même s’il y a des sujets sur lesquels je ne suis pas encore seule sur un projet, notamment les modes sprint et agile, j’ai énormément gagné en autonomie !