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L’éco-conception logicielle : risques et enjeux

Actualités

Le 12 mai 2021 par Théo Salvetti

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Lorsqu’on essaye d’éco-concevoir, on cherche un cycle de vie du produit aussi long que possible, avec la consommation énergétique la plus basse possible. Quel rapport avec le monde du web ? Quels sont nos leviers pour agir et éco-concevoir ?

Vous l’avez peut-être lu dans les journaux, la consommation énergétique du numérique correspond à la consommation énergétique d’un continent. 

L’éco-conception matérielle va peut être être plus axée sur les matériaux utilisés, la capacité de les récupérer après la fin de vie de l’objet etc, là ou l’éco-conception logicielle consiste à faire un logiciel qui est le plus apte à survivre face aux temps, qui consomme le moins possible de puissance processeur etc.

En moyenne, la dépense énergétique d’un internaute pendant un an :

  • 346 kWh d’énergie (10 ordinateurs portables)
  • 203 kg de gaz à effet de serre (1 ordinateur portable)
  • 3000 litres d’eau (de quoi fabriquer 3 smartphones)

Et les GAFA dans tout ça ?

Sans surprise, l’empreinte carbone des GAFA est édifiante !

  • Google représente 40 % de l’empreinte carbone d’internet, 7 tonnes de CO2/jour en moyenne. 
  • Amazon produit une partie de son électricité et a un projet pour réduire son empreinte carbone depuis 2015 mais ses livraisons auraient généré 19 millions de tonnes de CO2 en 2019.
  • Facebook, quant à lui, produit en moyenne 285 000 m3 de CO2 par an. 
  • Apple, en revanche, semble être le “bon élève” des GAFA, historiquement le premier à se soucier de réduire son empreinte carbone, le programme datant de 2008. 27.5 millions de tonnes de gaz à effet de serre en 2017, soit 2 millions de moins qu’en 2016. 

Amazon et Apple sont, pour le moment, les deux membres des GAFA qui ont un programme d’énergie renouvelable important. Apple a réduit de 54 % son empreinte carbone depuis 2011. Amazon a prévu de créer des fermes éoliennes pour générer 2 900 000 MWh d’énergies renouvelables.

Tout ça c’est joli, mais à notre échelle, que peut-on faire ?

Toute entreprise peut d’abord se focaliser sur une liste d'actions simples à mettre en œuvre et rapidement efficaces. Voici modestement ce que nous avons fait à ce jour chez Globalis :

  • Extinction systématique des lumières, remplacement des ampoules traditionnelles par des ampoules LED à très basse consommation, souscription à un abonnement en électricité verte ;
  • Diminution de la consommation de plastiques et de produits recourant à des matières premières comme l’aluminium par l’utilisation de gobelets en carton, la mise à disposition de gourdes, de touillettes en inox, le recours à une machine à café à grains ;
  • Baisse de la consommation de papier en recourant à la facturation électronique, envoi électronique des bulletins de paie, signature électronique pour les contrats… ;
  • Mise en place de poubelles spécifiques pour les déchets recyclables.

Voici ce que nous avons mis en place avec nos équipements informatiques :

  • Extension importante de la durée de vie des équipements : 5 ans au minimum pour les postes de travail et les téléphones portables et 10 ans pour les serveurs. 
  • Passage de disques classiques à des disques SSD sans changer les cartes mères, les processeurs, les mémoires…, ce qui a permis de doubler la durée de vie de certaines machines ;
  • Achat de matériels reconditionnés (PC et serveurs) ;
  • Recyclage du matériel toujours utilisable auprès d’associations spécialisées ou auprès des salariés.

Comment réduire l’impact de nos sites et applications web ?

Chez Globalis, nous recherchons constamment à enrichir nos outils, pratiques, connaissances pour toujours mieux répondre aux attentes de nos clients, à savoir : réduction des coûts, réduction du temps de développement, réduction de la complexité et augmentation de la qualité. 

Néanmoins, certaines de ces nouveautés peuvent avoir un impact écologique non nul, et de fait nous nous sommes intéressés très tôt à l’éco-conception, notamment en nous informant grâce aux travaux de Frédéric Bordage et de la communauté GreenIT.

Le choix d’avoir des serveurs de développement LAMP sur lesquels sont déposés le code qui va être exécuté permet d’avoir un poste client léger, consommant peu de ressources. Globalis n’est pas du tout dans la logique de regrouper sur le poste de travail du développeur à la fois la plate-forme de développements, celle de recettes, le code, l’environnement de développement… Cela nous semble absurde.

Nous avons toujours favorisé des solutions peu consommatrices, notamment par la création de notre framework Carbone un framework léger dont l’objectif principal était d’utiliser le moins possible d’empreinte mémoire et de ménager les serveurs. Aujourd’hui, avec une approche micro-service, nous avons une infrastructure moderne et légère. Globalis continue de prôner le principe « KISS » (Keep It Simple, Stupid) qui évite de compliquer les choses inutilement. 

Le choix d’utiliser PHP principalement depuis l’origine est également un choix “vert”, c’est une technologie simple à mettre en place, consommant nettement moins que Java, très souple, permettant, avec une bonne maîtrise, de répondre à l’immense majorité des problématiques web. 

Notre travail d’éco-conception passe aussi par la maintenance d’applications legacy, en améliorant le code de ces projets déjà en activité, nous rendons la solution plus performante  et pérenne.

Il reste à mesurer les efforts effectués, ce qui n’est pas simple. Différents outils voient le jour, comme CodeCarbon qui permet de calculer l’émission carbone du code. On reste au début de l'histoire.

Comme chaque citoyen, nous devons initier une démarche pour réduire notre empreinte environnementale. Et comme acteur du numérique, nous avons une responsabilité particulière. Agissons dès maintenant !

Vous souhaitez en savoir plus, prenez connaissance de nos engagements en faveur de la Responsabilité sociétale des entreprises.

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