Jeune Afrique – C’est le cas de le dire

Elvira MPACKO-OWONA est cheffe de projet digital et Julien HÉDOUX est CTO. Tous deux travaillent pour le groupe Jeune Afrique qui publie différents sites et magazines dédiés à l'actualité africaine.

Globalis et les équipes digitales de Jeune Afrique Media Group ont mené conjointement un projet de mise en place d'un PayWall pour le site The Africa Report dédié au marché anglo-saxon.

Dans le cadre de notre série « C’est le cas de le dire », Elvira et Julien se sont prêtés au jeu de nos questions lors d’une interview vidéo.

Le défi

The Africa Report est un journal, un magazine anglophone sur l'Afrique.
L'objectif du groupe était d'atteindre les 100.000 abonnés d'ici les cinq prochaines années. La mise en place de ce PayWall nous permet justement de lancer, cette année, l'acquisition de nouveaux abonnés digitaux.

Les choix décisifs

Le projet a d'abord débuté par une phase d'étude technique qui a consisté à sélectionner un ensemble d'outils tech assez reconnus sur le domaine de l'abonnement. Ça a commencé notamment par Chargebee. Ensuite, Poool. Et, naturellement, des outils de Google.

On a choisi de mettre en place un PayWall où le prix dépend de notre localisation dans le monde. Il fallait aussi que l'utilisateur puisse par défaut choisir une devise. Et il fallait que tout soit en accord avec les nouvelles règles de RGPD. Et ça, c'était un gros challenge ! Il fallait prendre une solution technique pas trop lourde, ni trop longue. On a eu besoin de beaucoup de conseils et j'ai beaucoup apprécié parce que les développeurs de Globalis ont pu mettre en place un système de TVA, avec notre prestataire du PayWall, assez efficace.

Globalis, disons le ...

La méthodologie agile nous a apporté une meilleure organisation et nous a surtout permis de mieux communiquer avec l'ensemble de l'équipe, avec l'ensemble des parties prenantes. Le projet a duré au moins six mois. Une fois par mois, il y avait les phases de test d'une semaine minimum. Les membres de l'équipe dépendaient de ce qui était à tester. Parfois, cela pouvait être aussi d'autres personnes : des personnes du marketing, des journalistes … Ca pouvait être une quinzaine de personnes par moment. Ce qu'on a beaucoup apprécié, c'est que parfois ils devançaient nos demandes. On a été agréablement surpris que, techniquement, nos besoins aient été devancés. J'ai apprécié leur esprit d'anticipation et surtout, j'ai beaucoup apprécié leur réactivité.

L'idée, c'était de sélectionner une agence qui soit capable, non seulement, de nous permettre de créer des contenus. Mettre à disposition des outils pour les journalistes, mais aussi d'acquérir des compétences assez pointues sur le e-commerce, notamment liés à la presse. Donc Globalis a été retenu pour l'ensemble de ces raisons là, mais aussi pour ses compétences techniques. Et vraiment, la grosse différence qui a joué dans cet appel d'offres, c'est le fait que les équipes de Globalis, notamment les équipes techniques, ont participé au cadrage avec mes équipes techniques. Globalis nous a notamment aidés et accompagnés dans l'implémentation de ces différentes technologies dont on ne connaissait qu'en partie les différentes API. La complexité résidait principalement dans le fait de dépiler un projet semaine après semaine, tout en réalisant des phases d'étude sur des technologies et des API qui étaient nouvelles pour les équipes.

C’est tellement bien après !

On est passé d'une centaine d'abonnés numériques à environ 2000 abonnés en quelques semaines. Au moment où le site était gratuit, il y avait des milliers de visiteurs par jour et parfois, selon l'actu, on pouvait dépasser ou atteindre le million. Et je sais que, lors du passage en PayWall, l'audience n'a pas diminué. Il y a très peu de désabonnements et les retours sont positifs dans l'ensemble. Donc nous sommes très contents en termes de business.